Consultations publiques de la Commission européenne
La Commission élabore la législation et les politiques de l'Union européenne. Les consultations publiques sont des questionnaires permettant à tout acteur intéressé de donner son avis sur ces initiatives, et de consulter celui des autres.
Afin de donner suite à l’année européenne de la jeunesse qui s’est déroulée l’année dernière, la Commission européenne a lancé le 17 mars un appel à contributions visant à recueillir des avis et retours d’expériences sur sa mise en œuvre et ses réalisations.
La consultation relative au présent appel à contributions permettra, grâce aux apports et idées des différents participants, de nourrir le bilan autour de l’impact de cette initiative transsectorielle et de son héritage. Chaque acteur intéressé est ainsi invité à réagir sur les activités qui ont été mises en place et à relier les exemples fournis à une réflexion sur la manière de renforcer l’intégration de la politique en matière de jeunesse à d’autres domaines et la participation des jeunes en son sein.
En découlera un rapport proposé par la Commission au plus tard au 31 décembre 2023 pour tirer les enseignements de cette initiative. Ce document permettra également de replacer cette année dans un contexte plus large d’approfondissement de l’élan politique autour de la jeunesse, de ses acteurs et bénéficiaires, à l’aube de l’évaluation intermédiaire en cours de la stratégie de l’UE en faveur de la jeunesse pour la période 2019-2027.
Sans visée législative, cette communication à venir découle toutefois d’une obligation légale d’information de la mise en œuvre et la réussite de l’année européenne de la jeunesse auprès des autres institutions européennes de la part de la Commission Européenne.
La consultation s’adresse aussi bien aux citoyens européens intéressés par la politique européenne de jeunesse qu’aux jeunes et parties prenantes impliqués dans cette initiative en 2022. Ouverte jusqu’au 14 avril, il est possible d’y répondre dans l’une des 23 langues officielles de l’UE via un espace de rédaction en ligne limité à 4000 caractères ainsi qu’en soumettant, en pièce jointe, tout document soutenant les idées défendues.